Depuis que je fais des paris sportifs, on me demande toujours : est-ce que c’est bon de jouer des petites cotes pour réussir aux paris sportifs ?
Les petits cotes dans les paris sportifs
On va déjà parler de l’intuition des parieurs. Quand un parieur entend petite cotes (1,20; 1,30 ou 1,40) il se dit qu’il va falloir gagner beaucoup de paris pour réussir à engranger des gains. Ce qui est vrai. Il va falloir un taux de réussite important pour réussir à générer des profits grâce à celles-ci. Du coup, les parieurs, à cause de cette intuition ne vont que très peu jouer les petites cotes.
Ce qui se passe, c’est que le bookmaker sait que les parieurs n’aiment pas les petites cotes. Ils se sont rendus compte au fil des années que les parieurs préféraient jouer les grosses cotes. Un parieur préfère largement jouer une cote à 5 plutôt qu’une cote à 1,20. Puisque bien évidemment, quand il va jouer une cote à 5, il va multiplier sa mise par 5. Quand il va gagner, il estime que c’est beaucoup plus rentable d’être sur le long terme en jouant ce type de cotes. C’est l’intuition des parieurs.
Exemple d’une petite cote à 1,20
Par exemple, imaginons une cote à 1,20 pour la victoire de Federer. En face une cote à 5 contre 1 pour un jouer de tennis lambda beaucoup moins fort. Ce qui se passerait si jamais les opérateurs ne tenaient pas compte de ce que font les parieurs, ils ajusteraient au mieux les cotes au plus proche de la probabilité de réalisation des événements. Pour eux si Federer avait 4/5 chance de gagner et bien il serait coté à 1,20. Si l’autre joueur en face avait 1/5 chance il serait coté 5 contre 1. C’est ce que ferait le bookmaker si les parieurs jouaient de manière équilibrée. A savoir autant sur les petites cotes que sur les grosses cotes.
Mais étant donné qu’il y a pas mal de parieurs qui préfèrent les grosses cotes, ceux-ci vont jouer contre Federer. Le bookmaker pour s’adapter va volontairement augmenter la plus petite. Il peut par exemple la passer à 1,22 et il va abaisser la cote à 5 contre 1. Elle passera peut-être à 4,70 par exemple.
Etant donné que beaucoup de joueurs jouent plus sur la grosse cote, la value va être beaucoup moins présente. D’une manière générale, les petites cotes vont être rehaussées et les grosses cotes vont être abaissées. De cette façon les bookmakers vont gagner plus d’argent grâce à cette technique. Ce système porte même un nom : le « long shot bias« .
Pourquoi s’adapter à ce que font les bookmakers ?
On vient de le voir. Les parieurs ont une intuition et parient d’une certaine manière. Conséquence, les bookmakers s’y adaptent en face pour générer le plus de gains possibles. Ce qui sera alors malin, sera de s’adapter à ce que font les bookmakers. C’est ce que je fais avec mes pronostics. Pour ceux qui me connaissent, je suis un adepte des petites cotes. J’en joue énormément avec succès. Tout simplement parce qu’il y a beaucoup plus de values bets sur celles-ci que sur les grosses cotes grâce à cet effet de long shot bias.
Quand les bookmakers réhaussent de manière arbitraire en s’adaptant aux parieurs, je vais alors aller chercher des values bets sur ces petites cotes. D’une manière générale elle me permet d’engranger plus régulièrement des gains sur le long terme que les grosses cotes.
Les parieurs sous-estiment-ils les petites cotes ?
Pour résumer, je dirais que les parieurs sous estiment les petites cotes. Les parieurs plus initiés vont donc eux aller chercher les values bets sur les petites cotation qui sont beaucoup plus intéressantes puisque délaissées par les parieurs.
J’espère que je suis assez clair sur le sujet, sur le fonctionnement du système des bookmakers et comment on peut s’adapter. Je déconseille de sous estimer les petites cotes car elles sont très intéressantes.